L'attaque de la Tour Blanche

Bien vite, le silence régnant devint une certaine gêne pour Hikari. Par nature, il n'avait jamais été un garçon calme, au contraire. Kumori lui avait demandé une fois d'ailleurs, s'il ne se drogeait pas à la caféine, et cela l'avait bien fait rire à l'époque.

S'étant relevé, il se mit à marcher, relativement vite, sans trop savoir par où il allait. Taka, posé sur son épaule, avait recommencé à verser des larmes.

- Aah...Taka...tu fais pitié...

Soudain il entendit une personne chanter. Cette chanson, il ne la connaissait pas, et pourtant, elle avait réussit à faire apparaitre en lui un fort sentiment de nostalgie.

*...C'est...Tamarah ?*

Elle était donc sortie de sa chambre, sans doute par simple envie de prendre l'air.

Il s'apprétait à s'approcher d'elle mais fit finalement demi-tour pour s'en aller. Car on avait bien prit la peine de lui préciser qu'elle désirait rester seule.

*...je crois que je vais la laisser tranquille pour le moment...*

Et à ce moment précis, Taka ne trouva pas de meilleure idée que de pousser un cri strident que même un sourd aurait réussi à entendre.
L'Ange écarquilla les yeux et se jetant à terre, il se cacha derrière les restes de ce qui avait été autrefois un énorme saule, solide et majestueux. Sans doute cette action avait-elle été totalement inutile...enfin...ne le critiquons pas trop, le pauvre...

- O_O Taakaaa...je vais te tuer !! Chuchota-t-il à cet espèce de faux-frère.

Le dos colé au tronc de l'arbre, il priait pour que Tamarah ait été prise d'une soudaine surdité exceptionnellement puissante et que le cri du faucon n'avait pas réussit à la perturber dans sa marche.

Au son du cri du faucon, elle se tourna vivement, mais de là où elle était, elle ne pouvait voir d'où il provenait. Elle fit un tour sur elle-même, mais toujours rien.

-Taka? appela-t-elle en plaçant ses mains en porte-voix.

Ses paroles résonnèrent, mais aucune réponse de la part de l'oiseau. Alors, elle posa ses poings sur ses hanches en poussant un léger soupir, avant qu'un sourire ne se dessine sur ses lèvres.

-Hikari, sors de ta cachette, je sais que tu es là! l'appela-t-elle à son tour.

Ce ne fut qu'à ce moment qu'elle remarqua que les ailes de l'Ange dépassait de derrière un arbre mort. Elle se retint pour ne pas éclater de rire, puis, la raison de sa réflection lui revint en tête. Elle devait trouver le moyen d'être aussi affectueuse envers Hikari que lui l'était envers elle.

Elle avait déjà songé à céder son poste de chef à Kiba, puisqu'elle ne reviendrait peut-être pas. Puis, elle essaierait de se convraincre qu'Hikari n'avait rien fait de mal, qu'il était le même qu'elle s'était imaginé au départ.

*Mais ça, tu sais qu'il devra travailler fort pour te le prouver...* songea-t-elle, et cette pensée lui donna l'envie de pleurer, soudainement...

- Hikari, sors de ta cachette, je sais que tu es là !

Dans un soupire, il posa sa main sur son frond en marmonant des phrases que même Taka, être quasiment surdoué (bah oui, allez en chercher, vous, des oiseaux si intelligents) n'avait réussit à comprendre.
Enfin, à présent qu'il était démasqué, rien ne servait de ce cacher plus encore. Alors il se releva, les mains dans les poches, et présenta à Tamarah son plus beau sourire.

- Hé hé...hem...salut ! Que le monde est petit ! ^^

Alors là, c'était vraiment réussi ! Il s'était couvert de honte en moins de temps qu'il ne faut pour le dire et en plus, ça la faisait rire...
Enfin, il n'allait pas se plaindre, s'il pouvait la faire sourire, alors n'importe quelle manière était bonne...même si cela pouvait le mettre dans l'embarras.

- Aah...quelle belle journée nous avons là ! Pas vrai ? Fit le garçon en montrant le ciel gris avec fierté, comme s'il voulait changer de sujet de conversation. Alors je me disais que j'allais profiter de jour merveilleusement ensoleillé (hem...) pour me balader !! Et...donc heu...bah je vais te laisser en paix, hein ! ^^

Très embêté de l'avoir dérangée, il se retourna et s'appreta à laisser sa douce en compagnie des quelques déchets et cadavres gisant au sol (je vous l'accorde, cette scène est extrèmement romantique XDD).

- Bon, bah...à plus tard alors ^^

Si Hikari était resté plus longtemps avec elle, peut-être qu'elle aurait fini par sourire. Cependant, dès qu'il lui fit dos, elle perdit le semblant de joie et de sérénité qui l'avait habité plutôt.

-Oh... fit-elle en glissant une main dans ses cheveux. Désolée que ma compagnie te déplaise tant...

Elle soupira un moment en fermant les yeux. Son apparence témoignait de sa fatigue physique et morale; elle ressemblait franchement à un Vampire; cheveux noirs et longs, teint pâle, lèvres rouges et crocs pointues. Ses vêtement étaient tout en cuir noir et moulaient parfaitement dses formes.

En un grand bond, elle fut sur le dessus de la muraille et s'asseyait lentement pour regarder au loin, par-delà les arbres et la montagne. Sans qu'elle le veuille vraiment, son esprit se détourna de tout autre chose pour se diriger vers son frère. Ses frères, en fait. Malgré elle, ils lui manquaient, ces deux vauriens. Icare avait toujours été un garçon téméraire, mais il était tout de même génial. Et Spyke, même s'il était timide, ce n'était pas sa faute si leurs parents l'avaient préféré à elle.

Une petite larme quitta le coin de son oeil pour glisser silencieusement le long de sa joue pâle et froide comme la mort. Elle songeait à toutes ces choses qui ne seraient jamais arrivées, tous ces gens qui n'auraient pas soufferts si elle était partit quand le moment en était venu. Elle avait été idiote. Et elle l'était encore aujourd'hui.

*Quand les Dieux m'auront réglé mon compte, ce ne sera plus un problème pour personne...* se dit-elle résolument.

HS/Bon, c'est pas super long, mais la suite sera meilleure si Tam lui répond positivement. ^^'/HS

Il marchait silencieusement...et cela durant plusieurs longues minutes. Il s'afforçait de garder son esprit vide de pensées inutiles.
Il ne voulait pas penser que la femme qu'il aimait gardait des soupçons sur lui, ainsi que peut-être, ce sentiment ne se dissiperait jamais. Mais il le fallait pourtant ! Il en avait tellement envie...tellement besoin...

Qu'elle lui fasse confiance, voilà, c'était tout ce qu'il demandait. Une phrase aussi courte, si simple...et pourtant si difficile à réaliser.
D'ailleur peut-être qu'Hikari en demandait trop. Mais bon...il continuait à espérer, cela ne coûte rien après tout.

Donc, il continuait à marcher en silence, et c'est là qu'il eut l'illumination, le "tilt", comme on dit.

Alors il fit à nouveau demi tour, et s'approcha de la muraille où était assise Tamarah. D'un mouvemant d'ailes, il la rejoignit sur son perchoir, il lui prit la main et se mit à la regarder dans les yeux.

Il lui suffisait de poser une question, une seule et simple question pour que tous ses soucis se voient enfin disparaitre

- Tamarah...est-ce que...est ce que tu m'aimes encore ?

HS/Comme si elle allait répondre par al négative Rolling Eyes

/HS

Tamarah ne détacha pas un instant ses yeux des siens. Avait-elle été si distante qu'il pensait qu'elle s'était détachée de lui? Elle s'en voulut énormément. Et pourtant, elle ne cessa pas de le regarder dans les yeux. Des yeux si bleus...

*Ils auraient pu appartenir à des tonnes d'autres filles... alors pourquoi moi?* se demanda-t-elle silencieusement.

Elle ne pouvait pas répondre toute suite. C'était une question qui, malgré sa simplicité, demandait qu'elle fouille au plus profond de son âme.

*Je n'ai rien d'extraordinaire... pourquoi ce serait-il attaché à moi spécifiquement?* songea-t-elle.

Elle inspira profondément en fermant les yeux mordant l'intérieu de sa joue avec angoisse. La question l'avait prise par surprise. Elle ne s'y attendiat vraiment pas et donc elle ne pouvait pas y répondre facilement. Mais de toute façon, elle pensait connaître la réponse.

Elle détourna la tête pour jeter un regard vers le ciel.

*Tout est votre faute... il ne douterait pas de moi si vous n'aviez pas mis le doute dans ma tête d'abord!* pensa-t-elle avec colère sans en laisser rien paraître.

Au bout d'un moment, quand elle eut réussit à calmer sa respiration, elle reporta son attention sur Hikari et lui sourit tendrement.

-Mais bien sûr que si, voyons. À quoi pensais-tu pour demander une telle chose?

HS/ On ne sais jamais dans la vie !! ^^' Il peut toujours y avoir des choses inatendues /HS

Il ferma les yeux en souriant. Ce sourire traduisait une telle joie, un tel bonheur que rares étaient les personnes capables de reproduire le même sourire...

- À rien...lui répondit-il.

Là dessus, il se leva et tendit la main à son aimée. Et sans rien lui dire, il la prit dans ses bras et se mit à battre des ailes. Son regard, posé sur le ciel dont le gris sinistre avait viré au bleu pâle, reflétait l'infime amour qu'il éprouvait pour la jeune Moe.

- Allez, on va chez mes vieux !

Quand elle lui demanda pourquoi est-ce qu'il comptait s'y rendre, il lui répondit simplement,

- Et bien...si tu m'aimes, et si moi je t'aime...alors marions-nous !

Et c'est sans lui laisser le temps de répondre, qu'il quittèrent la terre pour rejoindre le ciel.

La demeure de ses parents était vieille, le poids des années pesait fortement sur ses pauvres murs et elle semblait prète à s'efondrer d'un instant à l'autre. Mais les apparences sont parfois trompeuses, et cette maison avait vécu de nombreuses guerres et avait réussi à tenir jusque là. D'ailleur, M. Yoru en était réellement fier, qu'à sa mort, disait-il vouloir la céder à son fils unique.
Mais bon...cela faisait longtemps qu'Hikari avait quitté ce domicile et ne comptait vraiment y retourner un jour; sauf cas d'extrème exception.

Il frappa à la porte...personne...Il tourna la poignée et constatant que la porte n'était pas fermée à clés, il entra dans le hall. Combien de temps n'était-il plus entré dans cette maison ? Beaucoup trop longtemps pour qu'il s'en souvienne. Il s'efforçait de garder Tamarah dans ses bras, bien que la fatigue commençait à se faire sentir.
"Tac"

..."Tac" ? Mais quel était ce bruit ? La maison semblait vide de vie pourtant...alors qu'est ce...

- HIIIIIIKARI !!!!!!!!

Et en une fraction de seconde, l'Ange sentit un bout de bois de forme cylindrique entrer violemment en contact avec son visage. Mais qu'est ce que c'était ?

*Un...rouleau à patisserie ?*

Il voyait à présent l'objet rouler à terre quelques mètres plus loin.

- JE t'ai tellement attendu !!! Mais TU n'es jamais revenu me voir, sombre crétin !!! POURQUOI, DIS-MOI, POURQUOI ????????

- Hem...salut maman ! Tu as l'air en forme !! ^^ Mais tu sais que ça fais mal quand tu me balances des objets en pleine figure...

- AAh !!! Moi qui croyais en toi ! Je t'ai pourtant tellement donné ! Toute ma vie j'ai fait attention à ce que tu ne manques jamais de rien ! Et c'est comme ça que tu me remercies ! Fils indigne ! Salaud !! J'te hais !!! ><

Sa mère était une dame à présent âgée de 40 ans. Elle avait de longs cheveux bruns ondulés, et ses yeux étaient de couleur grise. En fait...bien qu'il soit son fils, Hikari ne ressemblait pas du tout à sa mère. Non, s'il ressemblait à quelqu'un, c'était bien à son cher papa...
Mme Yoru n'était pas si agressive et détraquée qu'elle le paraissait. Non, en réalité, elle était quelqu'un de doux et de calme..avec tout le monde, sauf avec son fils. Mais comprenez-la, la pauvre, il lui en avait fait voir de toutes les couleurs, lui aussi...

Tamarah avait été si surprise qu'elle n'avait pas pu placer un mot du voyage. Les yeux fixés sur le ciel qui se rapprochait d'eux à une vitesse inimaginable, elle n'arrivait pas à croire ce qu,elle vivait. Et pourtant... elle appréhendait la rencontre avec les parents d'Hikari. Elle ne cessait de se dire que c'était une mauvaise idée. Pourquoi? Parce que, non seulement elle était proche des Deixu, amis aussi parce qu'elle était mortelle. Et le fait qu'elle ait tué plusieurs Anges dans sa vie n'aiderait sans doute pas.

Aussi décida-t-elle qu,il serait plus prudent de s'inventer une nouvelle apparance pour l'occasion. Elle devait avouer qu'elle voualti aussi impressionner les parents de l'Ange.

Ses cheveux blonds châtains s'allongèrent pour courir tout le long de son dos et s'arrêter à la taille. Ses yeux bleus devinrent presque lumineux et les traits de son visage s'affinèrent et s'adoucirent. Ses vêtements se changèrent une une toge blanche ajustée à ses courbes - qu'elle décida de conserver comme elles étaient, c'est-à-dire, semblables à celles, parfaites, d'un mannequin - et deux ailes, pas trop grandes, poussèrent dans son dos.

*Ça paraîtra mieux... et les Dieux ne pourront pas me reconnaître comme ça* songea-t-elle en serrant les bras autour du cou d'Hikari avec un sourire.

Quand ils arrivèrent devnat chez lui, elle se sentit angoissée. Pas parce que la demeure était vieille, mais plutôt parce qu'elle avait peur de ne pas être à la hauteur. Son Ange poussa la porte du bout du pied et entra, et il s'en fallut de peu pour que Tam ne recoive aussi le rouleau à patisserie. Elle le regarda rouler un instant avant de tourner la tête vers la femme qui l'avait lancé.

En effet, elle ne ressemblait en rien à Hikari, bien que ce fut sa mère, amis Tamarah se dit qu,elle ne ressemblait ni à son père ni à sa mère, donc elle n'en fut pas surprise. Cependant, elle était nerveuse et cela devait sans doute se sentir aux tremblements infimes de ses mains alors qu,elle fixait la mère d'Hikari...

- Ouaiiiis, et c'est quoi ces manières d'arriver sans même prévenir, hein ? Non, mais, chuis pas là pour te servir, moi ! Chuis pas toujours là pour toi ! Blablabla...nianiania...
Et t'as toujours ces piercings ?? ça fait mauvais genre, tu sais ça ? Ah...mais que vont dire les gens, je me le demande...

- ... ^^'

Elle était tellement prise dans ses critiques, qu'elle n'avait même pas remarqué la présence de la jeune fille qui se trouvait dans les bras de son fils. Aussi, quand elle la vit, son niveau de stress passa automatiquement de 23,41/10 à 0,25/10.

- Oh ! Bonjour !! Désolée, je ne vous avais pas vue ! ^^ Comment vous appelez-vous ? Vous êtes une amie de mon fils ? Mais entrez, entrez donc manger un petit quelque chose ! Et du thé, vous aimez le thé ? Vous savez, depuis que nous vivons ici...blablabla...

Elle avait en quelque sotre "kidnappé" Tamarah et l'avait prèsque gavée de petits gâteaux et biscuits secs. Ne lui laissant pas placer plus de deux mots par minute, elle avait pris plaisir à lui raconter toute sa vie, jusqu'au moindre petit détail. De temps en temps, il lui arrivait d'éclater de rire, pour des raisons que la jeune fille n'avait comprises. Mais dans ces situations, elle se contentait de sourire gentillement pour éviter de la blesser.

Et quand Mme Yoru eut enfin fini son formidable récit, elle se tourna vers Tamarah et lui demanda...

- Et vous mademoiselle, qui êtes vous exactement ? Je ne vous ai jamais vu, et pourtant les dieux savent comment je connais tout le monde ici.

Hikari quand à lui, était resté dans un coin de la table, et n'avait pas osé ouvrir la bouche. Car il n'avait pas oublié que sa mère l'avait déjà tabassé avec un balais, rien que parce qu'il avait eu le culot de l'interrompre dans une de ses si précieuses discussions.

Et quand il entendit la question de sa mère, il se mit à regarder Tamarah avec un air extrèmement doux sur le visage, ce qui voulait signifier qu'il lui faisait confiance, et qu'elle avait bien le droit de mentir à sa mère si elle le désirait.

Tamarah ne pouvait nier qu'elle avait faillit s'endormir à queqlues reprises durant le long monologue de la mère d'Hikari, mais elle ne laissa rien paraître. Au contraire, elle souriait toujours aimablement.

Elle fut complètement réveillée quand Mme Yoru lui posa sa question. Elle remarqua le regard qu'Hikari lui jetait et y répondit par un sourire doux.

-Oh, moi? Eh bien, je dois dire que je ne suis pas restée ici longtemps. Mon protégé requiert... disons, énormément d'attention. C'est un petit homme téméraire, vous savez... dit-elle.

Elle raconta tout. Son mensonge était déjà tout prêt. Elle était orpheline, ses parents avaient été abattus froidement en tentant de défendre leur protéger alors qu'elle était là-haut. Quand elle avait appris la nouvelle, elle en avait été si attristée qu'elle avait refusé d'hériter de tout ce que ses parents avaient et s'était enfuie sur la terre ferme. Elle avait alors six ans. Depuis ce jour, elle suis son protégé partout pour s'assurer qu,absolument rien ne lui arrive.

-Je m'appelle Yliria. Yliria Gabriel, dit-elle finalement.

Elle avait déjà connu une Ange qui s'appelait comme ça, quand elle défendait la Tour blanche. Elle avait en fait tué toute la famille Gabriel; le père, la mère... et la fille. Et cette gamine s'appelait bien Yliria Gabriel. Ainsi, peut-être que le nom dirait quelque chose à Mme Yoru.

-Ça fait un choc de revenir aujourd'hui et de revoir cet endroit, ajouta-t-elle avec un sourire, jetant un coup d'oeil discret vers Hikari.

*J'espère que ce n'est pas trop élaboré...* songea-t-elle en lui souriant tendrement.

- "Gabiel" dis-tu ? Mhm...je suis navrée, amis ce nom ne me dit rien...est-ce que...

Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase que la porte d'entré s'ouvrit à nouveau, laissant passer un homme aux cheveux noirs comme le charbon, qui portait un costume en soie blanc et qui enfin, semblait être très très fatigué de sa journée. Quand elle le vit, Mme Yoru, ne put s'empêcher de s'exclamer:

- QUOI ? Encore vous ?? Mais combien de fois vous ais-je déjà répété que votre maison, c'est celle d'à côté ! >< Vous êtes idiot où quoi ? Vous voulez que je vous l'écrive sur un papier ???

Et c'est avec un air désolé que le voisin sortit de la maison pour rejoindre la sienne...

- Hem...il se trompe souvent de maison, comme ça ? Fit Hikari qui avait été surpris de la venue de l'étrangé

- Oui, trop souvent ! Cela fait trois semaines qu'il a emménagé ici mais il ne semble toujours pas avoir prit en compte que sa maison à lui, c'est celle qui a un toit gris et des portes rouges !!

Et s'en était reparti du long monologue, différent pour cette fois, qui dura jusqu'au soir...

C'est à 18h30 qu'il entra, comme à son habitude. La porte était ouverte, et la lumière en provenance de la maison voisine était allumée. Jusque là, rien d'anormal...

Alors il entra dans la cuisine, et c'est là qu'il le vit, lui avec qui il avait perdu tout contact depuis celà 5 ans déjà...

- Hi...Hikari...

Il était ému, tellement ému de le revoir. Il avait eu si peur qu'il ne lui soit arrivé quelque chose durant ses longues années.

Entendant son prénom, Hikari tourna la tête vers l'entré de la cuisine. Son père avait tellement changé; son visage, mon Dieu comme il avait été beau, s'était déchiré de rides et de cernes, ses cheveux s'était légèrement grisés et enfin, il semblait être devenu beaucoup plus maigre...

- Papa ?

Tamarah avait été stupéfaite par l'étranger qui entra dans la maison, et par la manière dont Mme Yoru lui rappella l'emplacement de sa maison. Elle avait cependant le sourire aux lèvres, amusée par l'enthousiasme de la femme.

Puis, elle se tourna pour écouter Mme Yoru monologuer jusqu' à ce que la lumière, à l'extérieur, commence à se faire plus rare. Alors, la porte s'ouvrit une seconde fois et Tamarah s'attendait plus ou moins à ce que la mère d'Hikari se mette à crier après un autre étranger qui se serait trompé de demeure... mais elle n'en fit rien. Alors, en entendant le prénom de son aimé, elle tourna la tête en même temps que lui pour voir un homme que le temps avait rendu fragile.

En fait, c'était Hikari, mais avec plusieurs années de plus et avec beaucoup de poids en moins. Il semblait fatigué et prêt à s'effondrer à tout moment. Cependant, l'expression émouvante qu'il arborait faillit faire pleurer la jeune fille.

Elle songea qu'elle aurait vraiment aimé avoir un père qui se serait soucié autant d'elle. Et cela contribua à faire grimper d'autres larmes à ses yeux, mais elle les essuya du revers de sa main.

Elle tourna la tête vers Hikari pour voir qu'il semblait surpris. Peut-être à cause que ce n'était pas l'image dont il se rappelait de son père... peut-être était-il surpris que celui-ci soit heureux de le voir.

Tamarah eut peur de dire quoi que ce soit, craignant de briser un moment comme celui-ci. Si elle avait été dans le même cas, elle n'aurait pas souhaité que quelqu'un vienne tout gâcher.

S'étant levé de sa chaise, il regarda son père en souriant et lui fit...

- Yo ! ^^ ...en guise de salut.

Aussitôt dit, M.Yoru laissa tomber les diverses dossiers qu'il tenait en mains, et ne put s'empêcher de prendre Hikari dans ses bras.

- Je suis...tellement désolé mon fils. J'ai été tellement dur avec toi...Et comme tu n'as plus jamais donné signe de vie, je...tu ne peux pas savoir comment je me suis inquiété !

Ces mots, c'était la première fois qu'Hikari les entendait sortir de la bouche de son père. C'était...tellement étrange. Il ne l'avait jamais connu aussi sentimental. Il avait toujours été si sérieux et froid avec lui, que pouvoir prendre son père dans ses bras avait été mission impossible.

- Héhé ! Bah...t'inquiète ! Je suis là maintenant ! Fit-il, un peu gêné par la situation.

L'ouverture de la porte d'entré mit fin à leur si émouvante retrouvaille. Mme Yoru failli alors s'étrangler en appercevant la silhouette du voisin de gauche.

- AAAAHHH !!!! Mais qu'est ce que vous voulez à la fin ???!!!! Vous nous espionez ou quoi ?? Non, mais vous vous rendez compte que vous venez de briser un moment super émouvant, là ???

Elle se mit alors à engeuler le pauvre voisin qui n'était venu chez eux que pour leur rendre les clés qu'ils avaient perdu hier matin.

La laissant à son occupation, M. Yoru s'était assis à la table de la cuisine et, ayant remarqué la jeune Ange (? Peut-on réellement dire cela ?), il s'était mit à lui parler gentillement. Il ne lui raconta pas toute sa vie, car il savait bien que sa femme s'en était déjà chargée, mais il lui demanda cependant quel était son nom et quel genre de personne elle était.

Sentant bien que Tamarah se lasserait de cette question, Hikari désida qu'il était grand temps de faire ce pouquoi ils étaient venus jusqu'ici.
Alors d'un toussement exagéré, il fit en sorte que l'attention de ses parents soit posée sur lui. Sa mère en avait enfin finit avec le voisin et s'était approchée de lui pour entendre ce qu'il avait de si important à leur dire.

- Bien..., vous devez sans doutes avoir étés surpris de ma venue. Sachez, seulement qu'il ne s'agit pas là d'une visite de courtoisie. Non, si nous sommes venus ici...moi et Yliria...c'était pour...

Sa mère, très intéressée, le regardait avec les yeux grand ouverts. Si bien qu'au moment où quelqu'un frappa à la porte, elle cria un "TA GUEULE !!!" et réussit à faire fuir ainsi la personne non-identifiée.

- ...et donc, comme je disais...continua Hikari, visiblement ennuyé d'avoir été interrompu de la sorte, si nous sommes venus ici, c'est pour vous prévenir que nous allons nous marier...

Il vit alors sa mère placer ses mains sur sa bouche et se retenir de ne pas pleurer de joie. Elle se mit à s'approcher de lui...et lui passa à côté pour aller prendre l'heureuse élue dans ses bras (c'est fou l'intrérêt qu'elle porte à son enfant X3).

La jeune fille ne dit mot à partir du moment où le père d'Hikari arriva jusqu'au moment où sa mère la serra jusuq'à l'étouffer. Sur le point de manquer d'air, elle essaya de repousser doucement Mme Yoru.

-Mme Yoru... je... j'étouffe, murmura-t-elle.

Tamarah se libéra enfin et recula un peu. Elle tendit la main vers Hikari pour prendre la sienne entre ses doigts avec douceur.

-On ne se connait pas depuis très très longtemps, mais je suis intimement convaincue que cette fois, c'est la bonne. Vous avez un fils merveilleux, dit-elle avec le sourire en jetant un regard amoureux à son aimé.

Elle lui fit un clin d'oeil avant de déposer sa tête contre son épaule. Dès qu'ils seraient à nouveau seul à seule, elle avait l'intention de lui expliquer ce qui la rendait moins confiante. Quand il saurait, il comprendrait sûrement, se dit-elle. S'il connaissait la véritable histoire de son existence, il comprendrait sa réticence à accorder sa confiance... une fois de trop...

Elle secoua doucement la tête pour chasser ses pensées et reporta son attention sur le présent.

-Je l'aime vraiment beaucoup, vous savez, ajouta-t-elle avec une expression si tendre qu'on aurait dit un rayon de soleil lumineux qui éclairait son visage angélique.

Resté assis à sa chaise, M. Yoru regardait fixement son fils, sans bouger. Le sourire avait laissé place à un visage complètement froid et neutre.

- Tu...t'en souvenais, n'est-ce pas ? Fit-il à Hikari en fronçant les sourcils.

Celui-ci lui répondit d'un grand sourire avant de dire à voix basse...

- Biensûr, comment oublier ?

Et là-dessus, il ferma les yeux et, n'ayant laché la main de Tamarah, il se dirigea vers la sortie. Avant de partir, il jeta un dernier regard à ses parents qui l'observaient en silence.

- Et bien voilà ! C'est tout ce que j'avais à vous dire ! Au revoir, et que le ciel vous apporte bonheur et santé... ^^

Quand ils furent assez loin de la maison, Hikari se tourna vers sa fiancée, qui, il le savait, n'avait pas entièrement compris ce qu'il s'était passé.

- T'inquiète, c'est pas important... C'est juste que...
Tu sais, quand j'étais plus jeune, je n'étais pas tellement sage, tu vois, j'arrêtais pas de faire des conneries. Mais pas de simples petites bétises...par exemple, j'ai déjà cambriolé une banque ou encore, j'ai réussi à ruiner plusieurs types aux cartes en trichant, bien entendu.
Si bien que mon père, pour me punir, me battait chaque soirs, espérant ainsi que je cesse mes activités...
Et puis...un soir...

"Il étaient assis à table, la mère avait préparé de l'agneau et des pommes de terre cuites au four. C'était un soir d'hivers et une petite mélodie de fête résonnait dans les ruelles gélée de la cité des Anges. Il était là, colé à son siège, la tête basse. Et son père qui s'était mis à lui crier dessus depuis plus d'une heure déjà. À un moment donné, une phrase encore plus dure que les précédantes fit trembler les murs de la maison.

- TU SERS À RIEN, ON NE PEUT PAS TE FAIRE CONFIANCE !!!!!!!! COMMENT PEUT-ON AIMER QUELQU'UN COMME TOI ????

Voyant qu'Hikari semblait ignorer ses remarques et continuait à piquer dans son assiette, il lui donna une gifle telle que son fils se retrouva au sol.
La main sur le visage, il se releva, prit sa veste et sortit de la maison...pour ne plus jamais revenir..."

- ...Voilà...c'est pour ça que j'ai voulu venir ici...J'avais tellement besoin de lui prouver que ce qu'il m'avait dit était faux...
Il la serra fort dans ses bras, et poussa un long soupire...

- Bon...maintenant, je te suis, on va où tu veux...

Puis il la regarda dans les yeux et lui fit gentillement...

- Au fait, les ailes blanches te vont merveilleusement bien !

Tamarah n'avait pas tout à fait saisi la dernière partie de la conversation, mais il ne fallut que peu de temps à Hikari pour la lui expliquer. C'était horrible, c'est vrai... ça lui rappelait un peu ce qu'elle-même avait enduré, avec son propre père. C'était le moment de lui explqiuer tout ça, pendant qu'il l'écoutait...

Elle sourit à sa remarque, puis:

-Avant que nous partions, je voudrais te dire quelque chose... commença-t-elle.

Se souvenir de tout cela lui faisait mal; elle pouvait presque ressentir la même chose que si elle avait été sur place. Mais c'était une vérité qu'elle ne pouvait plus garder pour elle-même.

-Lorsque j'étais petite fille, ma mère m'a abandonnée parce que je n'étais pas légitime. Elle m'a fait envoyer chez mon père pour qu'il s'occupe de moi. Mais...

" Mais repoussé par une telle beauté, son père ne put jamais s'en approcher suffisement pour s'en occuper. Alors, il la laissa moisir, seule dans la forêt, lui apportant de temps en temps de quoi manger. Pour le reste, elle se débrouillait. Elle n'avait alors que deux ans.

Un jour, elle vit dans les bois un jeune garçon à pein plus agé qu'elle. Il ressemblait à un Elf, mais ce n'en était pas un, car il avait des griffes. Il lui proposa de jouer avec lui et elle accepta avec joie. Il l'aida à apprendre à parler un peu mieux et, plusieurs fois après cela, ils se revirent.

Un jour, quand elle eut neuf ans, il cessa de venir la voir. Elle n'avait jamais comprit pourquoi. Alors, elle s'enfuit de la forêt.

Mais déjà, à cette âge, elle était fort convoitée par certains hommes dont l'esprit n'était pas totalement pure. Aussi, parfois, lorsqu'elle était seule le soir, cachée dans une ruelle, ces gens essayaient de l'amadouer, mais elle les griffait. Et ils la laissaient tranquille.

Le jour de ses quatorze ans, elle se balladait dans une grande ville quand quelqu'un l'attrapa par derrière et l'entraîna vers une minuscule rue qui se terminait en cul de sac. Elle eut beau se débattre, elle ne parvint jamais à se défaire de son étreinte. Il la viola pendant de longues minutes avant de la laisser, faible et hagard, agoniser sur le sol de pierre froide.

Plusieurs, après lui, l'abordèrent et toujours ça se terminait de la même façon; elle tombait brutalement au sol, essouflée et effrayée tandis que lui, se fichant complètement de ce qui lui arrivait, partait sans remord.

Un jour elle en eut assez. Elle partit sans mot vers l'extérieur de la ville en griffant violement tout ceux qui essayaient de l'approcher de trop près.

Ce fut sur le chemin de la cité de sa mère, Benetnasch, qu'elle trouva l'amour une première fois. Celui-là était fort et, à première vue, le garçon ressentait la même chose pour elle... mais cela ne dura que jusqu'à ce que Tam le surprenne en compagnie d'une autre.

Brisée par le chagrin et le sentiment de trahison, elle s'exila en terres maudites et y attendit de mourrir. Mais ce moment ne vint jamais. C'est à ce moment là, en souhaitant s'envoler pour rejoindre les Anges, qu'elle découvrit son don à changer d'apparance à volonter. Alors, elle se jura de faire payer tous les hommes. Ils la voulaient? Ils allaient l'avoir.

Elle commença à draguer tout ceux qui lui semblaient bons et, lorsqu'elle se lassait d'eux, elle les laissait tout simplement mourrir de peine. Et s'ils ne mouraient pas, alors elle se chargeait elle-même de leur enlever la vie.''

C'était tout ce qu'il y avait à dire pour l'instant. Elle lui raconterait une autre histoire plus tard. Ils s'étaient tous les deux assis au sol et Tam tenait les mains d'Hikari entre les siennes, les fixant comme si sa vie en dépendait.

-Voilà, maintenant tu comprends pourquoi j'hésite à accorder ma totale confiance à un homme, quel qu'il soit... même si c'est toi...

Les paupières closes, il avait écouté attentivement le récit de son aimée. Et quand elle eut fini, il posa sur elle un regard qui traduisait une infime compassion.

- ...Je crois...que tu as raison. La confiance ça ne se distribue pas si facilement, surtout quand on a eu un passé comme le tien. Pour ma part, je ne te forcerai pas à croire en moi plus que tu ne le peux. Alors, même si tu ne me crois pas, je te promets, je te jure que je ferais toujours mon possible pour te rendre heureuse.

Puis il marqua un court instant de silence...

- Mais...m'avoir raconté tout cela...n'est-ce pas là déjà une marque de grande confiance ?

Il se releva et avant qu'il n'ait eu le temps de dire quoi que ce soit d'autre, il entendit quelqu'un l'appeler par son prénom. Cette voix, il la connaissait...c'était celle d'un ancien copain à lui...

- ...Noël ?

Il s'en rappelait, il s'était toujours moqué de son nom qui faisait trop penser au nom de la fête que célébraient certains humains monothéistes. D'ailleur cela avait pour effet d'irriter fortement son ami.
Noël avait les cheveux blonds très clair, et des yeux bruns. De taille, il était beaucoup plus petit qu'Hikari, bien qu'ayant le même âge que lui.

- AH ! Camarade ! Comme ça fait longtemps, tu...

À peine arrivé, le garçon s'était automatiquement tu en constatant la présence d'une jeune Ange au physique plus que superbe.

- O.O Ooohhh !!! Ciel ! Je sens que le temps commence à se réchauffer !!

Il posa un genoux à terre, et imitant parfaitement un personnage de tragédie, il se mit à lui réciter un poème en signe du puissant amour qui venait de naitre dans son coeur.

*Ah...il n'a pas changé, lui...*

Ses autres amis étaient-ils tous aussi idiots que cet individu ? ...Hélas...oui...mais certains savaient se faire un peu plus discrets que d'autres...

- ...T'as aucune chance, mon pauvre ! T'es bien trop petit pour elle...

- *gros choc* C...comment ??? Moi ? Petit ? Mais pas du tout ! De plus il n'y a pas que le physique qui compte, par exemple...

- Elle est déjà prise...

- NOOON !!!!! Pourquoi ? Pourquoiiiiiii ??? T_T Et c'est qui son copain, que je lui refasse le portait ??

- ^^ On va se marier prochainement

- ... ... ... oh, j'entends les cloches sonner, se sont les cloches rouges du salut !

- Je te comprends...allez au revoir ! ^^

- Hein ? Mais atteennds !!!

- Ah et...au fait...tu diras aux autres...et tu diras aussi à mes parents, que je ne reviendrais plus jamais ici...

C'était triste, mais c'était ainsi. S'il avait envie de progresser dans la vie, il devait tourner la page sur son passé.
Il salua son ami et tenant Tamarah dans ses bras (il ne sait pas trop pourquoi il la tient dans ses bras mais il trouve ça vachement romantique X3) il s'en alla rejoindre la terre une nouvelle fois.

Tamarah avait presque trouvé touchant le petit poème de Noël. Presque. Mais c'était vrai qu'il était petit. Quoi qu'elle n'aurait pas de difficulté à s'adapter à un problème de grandeur, n'est-ce pas?

Accrochée au cou d'Hikari, elle se décida à répondre à la question qu'il lui avait posé, mais à laquelle elle n'avait pas encore eu l'occasion de répondre.

-Bien sûr que je te fais confiance... mais tu dois comprendre pourquoi tu sens parfois que je te résiste... c'est une question de réflexes défensifs... s'expliqua-t-elle.

Elle le laissa l'emmener jusqu'au sol, puis elle se dégagea et posa pied à terre en soupirant.

-C'est vrai? Tu aimes les ailes? demanda-t-elle. Dans ce cas, je les adopte!

Elle sourit en passant les bras autour de son cou pour déposer un baiser sur sa tempe, entre son oreille et son oeil.

-Ne t'en fais pas, je t'aime quand même. Et si tu te conduis bien, tu auras bientôt droit à la même histoire, celle que je viens de te raconter, mais d'un point de vue différent... lui souffla-t-elle.

Parce qu'elle voualit aussi lui expliquer ce qui l'avait motivée à faire toutes ces choses mauvaises qu'elle avait fait. Si elle voulait que ça marche entre eux, elle ne devait rien lui cacher. Elle devait lui exposer la vérité et vivre avec les conséquences.

HS/^^' Désolée, je sais pas ce que j'ai aujourd'hui mais je suis dans un état un peu "idiot", alors si Hika dit des trucs stupides, c'est de ma faute !!! XD Mea culpa /HS

- T_T Ooh...moi aussi je t'aime mon ange !

Il la serra fort fort dans ses bras, ce qui fit apparaitre plein de petits coeurs rouges autour d'eux (X3), un peu comme dans les manga (et aussi comme dans Legend of Zelda "Twiling Princesse" au moment où le yéti prend sa femme dans ses bras ^^)

Mais ce petit câlin ne dura guère plus de 10 secondes car une violente pluie se mit soudainement à tomber. Il faisait nuit et en plus, à présent, il pleuvait. Bref, on n'y voyait prèsque plus rien.

- =_=' Je me sens...mouillé et misérable...

S'aidant de ses ailes pour les protéger de la pluie, il s'était mis à réfléchir sur leur avenir à tous les deux...

- Mhm...dis...il y a des personnes que tu aimerais inviter à notre mariage ?

Personellement, il avait souhaité que sa famille et ses innombrables amis soient présent. Mais il venait juste de leur dire, par l'intermédiaire de son copain Noël, que jamais plus ils ne se reverraient...déprimant...

Soudain l'image d'une certaine personne restée cachée dans un coin de sa mémoire lui apparut. Mais qu'était-il advenu de son cousin...heu...Inki ?
Hikari se demandait s'il était toujours comme la première fois qu'il l'avait vu.

*Mais est-il encore en vie au moins ?*

Enfin, ce n'était pas vraiment le moment de penser à lui, de toutes manières.

Tamarah pencha la tête de côté, un doigt sous le menton, pensive. Qui invité? Elle n,avait ni père ni mère... et depuis récemment, plus de frères... Quoi que... Mais oui! Elle sentait encore le lien si fort qui les unissait tout les trois! Ils étaient encore en vie, d'une manière ou d'une autre. Heureuse, elle répondit tout de suite;

-Mes deux frères, ma demi-soeur, Icare, Kail, Zophia, Toshimasa, Iroey et tous mes amis de la Tour... sinon, je ne pense à personne d'autre pour le moment... mais je n'aime pas les grandes foules, je suis plus à l'aise quand on est moins...

Plus il y avait de monde, moins elle se sentait à l'aise. C'était comme ça depuis toujours. On l'avait habituée à la solitude et elle avait finit par détester être trop entouré. Voyant l'expression interrogative d'Hikari qui semblait dire: "Mais... tes frères n'étaient pas morts il y a de cela quelques instants?" (c'est quel genre d'expression ça -.-") elle se décida à s'expliquer.

-Il existe entre moi et eux un lien invisible qui fait que je peux sentir la vie qui court dans leur corps. Donc, je sais qu'ils sont revenus, peu importe ce que ça implique! Avec de la chance, on aura peut-être un double marriage!

Les mains jointes devant sa poitrine, elle se mit à tourner sans mots autour d'Hikari en l'examinant, essayant de l'imaginer en costume... mais elle n'arrivait pas à l'imaginer. Le noir ne lui ferait pas bien et le blanc ferait trop... trop blanc, justement...

-Je me demande ce que je vais porter... songea-t-elle tout haut en s'arrêtant.

Il resta figé sur place quelque secondes, et puis, aussi vif que l'éclair, il s'accoupit et tout en baissant la tête, il se mit à dessiner du doigt de petits dessins circulaires au sol.
Ainsi, on aurait vraiment dit un arriéré qui passait son temps à son occupation favorite.

- Une robe...une robe blanche...murmura-t-il dans un état d'étrange déprime.

Peut-être était-il complètement fou, mais depuis ses douzes ans, il avait toujours eu un faible pour les femmes en robes de mariées. Il les trouvait tellement belle, tellement...sexy ?

- C'est beau...une robe blanche...

Trempé jusqu'aux os, il continuait à tracer ses symboles tout en marmonant des phrases incompréhensibles. Il avait rarement été dans un état pareil, il faut dire.

Enfin, laissons-le un moment dans sa déprime et changeons un peu de page pour se retrouver aux Bois perdus, dans la demeure de dame Ermeline...

- COMMENT ??? Hikari va se marier ??? Oh...mon petit bébé à bien grandit depuis que je lui sognais avec amour ses blessures causées par des coups de machettes...les enfants grandissent si vite...snif...Bon, Taka, où il est, que j'aille le féliciter ??

...

-Aokura-

- Mais oui, avec de la dentelle surtout...blanc blanc blanc...avec un peu de bordeau sur le dessous...

Fort heureusement, la pluie se calma et Hikari réussit à sortir de son délire.

- Bon...qu'est ce qu'on disait déjà ? Dit-il en relavant la tête vers Tamarah, une expression des plus neutre sur le visage.

Un peu étonnée par ce soudain changement dans l'attittude de son fiancé, Tamarah se tut pour l'écouter délirer en silence. De quoi rendre n'importe qui fou...

*Et moi je suis folle... folle d'amour...* songea-t-elle avec le plus grand sérieux du monde.

Elle poussa un soupir en regardant tendrement Hikari., un air désolé sur le visage.

-Mon amour, tu sais bien que le blanc ne me va pas bien! De plus, comme tu le sais sans doute déja, je ne suis plus vierge... je ne peux pas porter de blanc dans une église ou une chapelle... s'expliqua-t-elle avec douceur en posant une main sur l'épaule de son fiancé.

Elle lui offrit son sourire le plus chaleureux.

-...mais je veux bien fair eun effort si, en contre-partie, tu accepte de porter uniquement ta chemise blanche avec le pantalon qui te plaira... Rien d'exceptionnel... d'accord? ajouta-t-elle en allant déposer un baiser a la commissure des lèvres de son futur époux.

- U...uniquement une chemise et un pantalon...et...même pas de chaussuuures ??

Retour de la déprime no jutsu

- Aaah...chérie, t'es cruelle avec moi... T_T

Il fallut quand même un petit temps avant que Tamarah ne réussisse à expliquer à Hikari que ce n'était pas ce qu'elle avait voulu dire, et qu'il avait bien le droit de porter une paire de chaussures. Mais qu'est-ce qu'il avait aujourd'hui ? Une maladie bizarre qui rendait les gens idiots ou quoi ? Et...et si c'était contagieux ?

- Mais...tu sais, moi je porte bien du blanc tous les jours (24 heures sur 24, 7 jours sur 7 !!!) et, enfin, ce n'est pas vraiment pour sa symbolique que je porte cette couleur (bon d'accord, c'est vrai que j'y suis un tout petit peu obligé...)

Il avait (enfin) réussi à reprendre son sérieux. Sans doute son délire était-il du au fait d'avoir revu ses parents pour le première fois depuis cinq longues années. Cette rencontre a sans aucun doute créé en lui des troubles aussi psychologiques que physique, ce qui a eu pour conséquence de le faire quelque peu...délirer.
Enfin, il n'y a qu'à regarder le comportement qu'a eu sa mère en le voyant arriver (souvenir du merveilleux rouleau à patisserie magnifiquement bien lancé) et vous aurez tout compris.

- Enfin, soit, passons à autre chose à présent. Je...

Il resta figé sur place, comme s'il venait de se rappeler de quelque chose de complètement effroyable.

- Je...je...suis complètement fauché...

Retour de la déprime no jutsu pour la troisième fois ? Nah, quand même pas...

Mais sans argent, comment allait-il offrir à sa fiancée un mariage digne de ce nom ?

- ...c'est problématique...fit-il en baissant la tête de désespoir.

Il s'en souvenait, tout l'argent qu'il avait possédé, à une certaine époque, il l'avait perdu à un pari, qui était de plus complètement idiot. Pour une fois qu'il perdait en plus...ça devait lui coûter vachement cher.

*Mais je le savais en plus, que je devais pas faire ce putain de pari...*

Tamarah resta un moment figée sur place à regarder le ciel avant de finalement éclater de rire. Folle? Non, pas encore du moins. La question est donc, pourquoi rie-t-elle alors que son fiancé vient de lui annoncer qu'il n'a pas un sou?

-Mais voyons Hika! s'exclama-t-elle. Je ne t'ai même pas encore donné ma dotte! Faut pas paniquer tout de suite chéri.

Elle sortit de nulle part un sac en peau d'une créature inconnue et qui faisait deux fois la grosseur de sa tête. Elle le jeta sur le sol devant Hikari avec un sourire.

-Voilà, aucune raison de s'en faire mon amour! fit-elle doucement.

Puis, elle croisa les bras sous sa poitrine d'un air songeur. Il lui faudrait choisir un bouquet de fleurs. Quelles sortes de fleurs prendrait-elle? Elle ne el savait pas encore.

-Dis-moi, tu choisirais quoi, comme fleur, toi? demanda-t-elle distraitement `son futur époux.

Après avoir longuement observé le sac rempli d'argent d'un air songeur, il ferma les yeux et répondit à sa fiancée qu'il était tout de même hors de question de la laisser payer l'entièreté du mariage, dans la vie c'était fifty/fifty...ou rien du tout (honnête ? Hikari, honnête ?). Non, mais c'est vrai qu'il était normal dans un mariage que la famille de la femme en paie la totalité. Et même en sachant cela, Hikari n'arrivait pas à accepter cette idée.

Là-dessus, il prit Tamarah par la main.

- Je ne sais pas vraiment quelles fleurs t'iraient le mieux. Quel espèce de végétal égalerait ta propre beauté, franchement, je me le demande !
Bon, allez, s'il on veut se marier, il faut premièrement se rendre à l'église afin d'en demander l'autorisation.

Il resta planté sur place quelques secondes en fronçant les sourcils, avant de lever le bras gauche vers le nord...

- C'est par là ! fit-il pour répondre à la question qu'il s'était lui-même posée.

L'église

HS/Bon, je n'ai pas grand chose à dire, alors ce texte est bien court U_U Bon, si tu veux bien, tu peux commencer à poster à l'église/HS

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