Nom: Ténor
Prénom: Hermès
Âge: 35 ans
Race : Épouvantail, anciennement humain
Histoire: Il y a environ 35 ans, je suis né dans le village d’Uguisu. Mon père était un tavernier extraordinaire, tandis que ma mère était une guérisseuse ingénieuse. Lorsque j’étais jeune, j’aidais souvent mes parents, soit en transportant les médicaments de ma mère chez ses patients ou soit en faisant de petites tâches utiles dans la taverne de mon père. Là-bas, je m’amusais à écouter les histoires des voyageurs. Certains parlaient de ses fabuleuses créatures que sont les nymphes, ou encore de ses terribles démons qu’ils nommaient les Mos. Mon enfance a été bercée de ses histoires légendaires. Mon père me disait souvent qu’il ne s’agissait que de légende, que ces créatures n’avaient jamais existées et que je serais mieux de l’aider en débarrassant les tables. Malgré tout, j’étais persuadée qu’il n’y avait pas juste des humains dans ce monde, avec raison…
Âgé seulement de 15 ans, je fis ma première rencontre avec un être fantastique. C’était pendant une soirée de pleine lune où je devais servir les clients, car mon père était absent. Je reconnue l’étrange créature grâce à ses yeux, des yeux dorées dont je n’avais jamais vue. Il me semblait qu’ils pétillaient d’une étrange folie à ce moment-là. Lorsque ce démon se mit à me parler, je remarquai ses dents blanches étrangement pointues et sa cicatrice qui couvrait son œil droit. Ayant une mémoire remarquable, je devinai rapidement que cette créature n’était nul autre qu’un Mo. Cette découverte m’avait fait frémir de peur. Les voyageurs disaient que les Mos étaient des démons n’hésitant jamais à tuer. Bref, j’essayais de garder mon calme le plus possible, chose qui était des plus difficiles en ce moment. Craignant de dévoiler ma peur en parlant, j’ai servi mon « client » en espérant qu’il ne remarquerait rien. C’était à ce moment qu’il me dit : « Merci ». Quelle ne fut pas ma surprise l’entendre prononcer ce mot! Les voyageurs affirmaient pourtant que les Mos étaient des êtres vils et cruels. En plus, je réalisai en même temps qu’il s’agissait Moe, à cause de sa voix féminine. Bref, à cet instant, ma frayeur s’était envolée et j’avait passé toute la soirée à discuter avec Raven, telle était son nom. Ce n’est que le lendemain, que je fis une découverte déconcertante; il manquait de nombreuses bouteilles d’alcool. À cause de cela, mon père m’a privé d’argent de poche pendant plus d’un mois…
Bref, la vie continuait malgré cette rencontre des plus insolites. Étrangement, elle m’avait permis de découvrir ce que j’allais faire plus tard comme métier. Dans ma famille, j’étais le cadet d’une famille de trois enfants, deux garçons et une fille. Mon frère allait reprendre la taverne lorsque notre père sera mort, et ma sœur apprendra le métier de guérisseuse auprès de ma mère. Théoriquement, il ne me restait rien et j’étais libre de faire ce que je voulais, heureusement. Donc, c’est avec un plaisir non-feint que j’annonçai ma décision de devenir explorateur à ma famille. Je me souviens qu’un silence de mort de mort régnait suite à ma déclaration. Naturellement, j’ai eu affaire aux commentaires habituels : « C’est de la folie !» ou encore : « Tu n’es pas sérieux! » ou tout simplement : « Est-ce que tu te rends compte que tu risques de mourir?». Bref, malgré leurs avertissements, je me décidai à partir la nuit-même pour éviter une autre scène du genre. Étonnamment, ma mère était devant la porte de la taverne et me regardait de ses yeux tristes. Je ne me demandai guère comment elle savait que j’allais partir, car ma mère avait un genre de sixième sens pour deviner ces choses-là. C’était d’une voix affligée qu’elle m’annonça qu’avant de partir, je devais aller porter chez ma grand-mère une petite potion pour sa mucoviscidose (Allez chercher dans le dictionnaire, je suis trop lâche pour vous l’expliquer.). Autant vous le dire tout de suite, ma grand-mère est cinglée, paranoïaque, maniaque des chats et une vieille sorcière rabougrie. Oui, vous avez bien compris, mon aïeule est une véritable magicienne. Au début, elle était fort sympathique et puis un jour, après s’être fait volée tout ses objets précieux, elle a commencée à devenir complètement cinglée. Pour notre propre santé, ma famille et moi avions décidé d’arrêter de la voir. Donc, imaginez ma stupéfaction lorsque ma mère m’a demandé cette faveur. Prenant mon courage à deux mains, j’ai accepté cette quête en espérant que cela ne tournerait pas si mal.
Je ne sais pas s’il s’agissait de moi, mais le temps a passé drôlement vite pendant ma balade. D’habitude une telle promenade durait une demi-heure (ma grand-mère habitait un peu plus loin du village), mais, selon moi, ma randonnée n’avait durée que quelques minutes. Toujours est-il, qu’arrivée devant la porte de mon aïeule, je cognai doucement, même si mon corps tremblaient de peur. Il ne fallut que quelques minutes pour que quelqu’un m’ouvre la porte. Je n’avais même pas vu son visage, qu’un éclair éblouissait mes yeux. Je perdis instantanément connaissance.
Lorsque je me réveillai, je me suis vite rendu compte que 1) je ne pouvais plus bouger, 2) j’étais plus petit 3) je n’étais plus un humain. À ce moment-là, quelque chose de gluant me lécha le visage. J’ouvris subitement mes yeux pour découvrir un immense visage poilu avec des yeux dorées. Je me suis aussitôt mis à crier…pour me faire interrompre par ma grand-mère qui me disait : « Calme toi, mon petit Hermès, ce n’est juste que ma petite panthère. Reste calme et j’essayerai de trouver un moyen de te redonner ta forme originale. Pendant que j’y pense, tu remercieras ta mère pour son antidote, avec le temps, je ne suis plus capable de fabriquer moi-même mes potions depuis quelque temps. » Ce n’est que quelques minutes plus tard que je réalisai ce qu’elle voulait dire par « forme originale ». En effet, mon corps était loin de celui d’avant…Remarquant ma stupeur, ma grand-mère m’expliqua d’une voix banale qu’elle m’avait prise pour un voleur et m’avait donc transformé en épouvantail. Malencontreusement, elle osa rajouter qu’elle n’avait guère trouvé le contre sort me permettant de retrouver mon corps. Le problème avec la vieille chouette s’était quelle prenait tout à la légère. Par exemple, j’avais du foin qui me tenait lieu de chair et des bâtons qui me servaient d’os et elle disait ça banalement comme s’il ne s’agissait de rien du tout. Ceci-dit l’avantage d’être un épouvantail était que l’on avait jamais faim, jamais soif et on gaspillait aucune énergie. Malheureusement, j’ai dû attendre une semaine pour que l’harpie qui me sert de grand-mère trouve un moyen de faire bouger les bouts de bois comme s’il s’agissait de mes os. Grâce à cela, je pouvais bouger mes bras, ainsi que mes jambes. Je pouvais me promener, mais cela se trouvait plus difficile que prévu pour la simple raison que je n’avais pas de pied…
Même si au début je détestais ma grand-mère pour ce qu’elle m’avait infligée, j’en suis venue à la conclusion que c’était peut-être une bonne chose. Grâce à elle, j’appris à faire apparaître de la lumière pour m'éclairer ainsi que la lévitation, peut-être pas la plus puissante magie qui existe, mais elle me permettait tout de même de me déplacer ou d’accéder à des objets situé en hauteur. En échange, je l’aidais dans diverses tâches, notamment en faisant fuir les visiteurs trop curieux. (Un épouvantail de 50 centimètre qui parle, ce n’est pas la chose la plus commune.) Ce petit manège dura un mois de temps, pars la suite, je décidai de me trouver un petit boulot pour me faire de un peu d’argent. Ma grand-mère me confia sa panthère noire pour me transporter comme cadeau d’adieu et sa veille lampe. En plus, cette veille harpie m'avait donné son caducée qui me servait de canne, ansi qu'un sac avec un motif de feuille où l'on pouvait mettre tout ce que l'on voulait dedans même qu'il restait tout le temps de la même grosseur, en plus d'une sorte de trompette. Il a fallut plus d’un an pour me trouver un petit travail de marchand nomade dans une boutique dirigée par un propriétaire un peu cinglé. Par la suite, je me suis mis à vendre différents produits partout à travers le monde là où mon instinct me menait.
Qualités: Comme la plupart du monde, je me trouve plus défauts que de qualités, donc…Pour commencer, je suis assez sympathique, je vois toujours le bon côté des choses et puis, je me débrouille dans la lévitation.
Défauts: Premièrement, je suis un pyrophobe de la pire espèce, même une toute petite flamme me fait paniquer. (Pour ceux qui ne l’aurait pas remarqué, je suis fait en foin et en bois, donc cette phobie est assez normale, non?) Ensuite, je suis un arnaqueur né (on le voit pas dans la fiche, mais j’aimais bien escroquer les clients de mon père). Malgré tout, je suis assez impertinent lorsqu’on fait allusion à mon physique de façon négative.
Physique: Pour mon physique, je vais faire appelle à votre sens de visualisation. Premièrement, imaginez-vous une sorte d’épouvantail pourvu de bras, de jambes et d’une tête. Ensuite, sur le visage, rajoutez deux yeux globuleux et orange en compagnie d’une sorte de sourire sadique avec des dents pointus, le tout peinturé avec de la peinture. Ceci-dit, ils peuvent exprimer mes émotions grâce à un sort de ma grand-mère. Pour les habits, pensez à une sorte de tunique et de chapeau de couleur orange de mauvais goût sortis tout droit de la garde-robe de robe de ma grand-mère. Rajoutez par la suite une sorte de feuille qui me sert de capreé En gros, vous devriez obtenir ceci, sans les chaussures :
Caractère: Si vous lisez les lignes plus hautes, vous obtiendrez un individu pyrophobe, arnaqueur, impertinent qui est malgré tout fort sympathique et optimiste.
Lun 24 Mar - 21:46